jeudi 4 janvier 2018

cut-up 18 (avec références)

Je paie aujourd'hui mes dettes. Après le cut-up, les titres et les auteurs/autrices parmi lesquel.le.s j'ai fait mon petit marché.

C’est la réalité qui éveille les possibilités, et vouloir le nier serait parfaitement absurde. Elle nous invite à sortir de nous-mêmes.
Là, devant moi, à ma hauteur, immédiate, réelle cette femme grandeur nature, assise sur une chaise bancale dans une maison emportée par un déferlement de boue.
Sa chair a cessé de trembler.
Alors tout le capharnaüm du jour affamé recommence.

Et soudain, elle n’est plus nulle part.
L’HOMME ÂGÉ. Euh je sais pas.
Dans le quartier, nous aimons bien ce vieil homme solitaire.
Foutaises.
Ils m’ont appelée la Rouge Bête.

Le même geste.
J’ai déposé la petite feuille de persil sur la table de nuit.
En voyage, je me fais des surprises, par exemple, je décide à un moment où je ne m’y attendais pas que le voyage est terminé.
Ce voyage alors ? dit Rosette

Il découlera de cette réflexion qu’il y a deux façons de prouver que l’homme est en trop au théâtre.
si humaine animalerie de la chose
les mots d’homme qu’on n’aimait pas, jouir, branler
ceux appris durant les études, qui donnaient la sensation de triompher de la complexité du monde. L’examen passé, ils partaient de soi plus vite qu’ils n’y étaient entrés.
Pas mieux, pas pis, pas de changement.

                                                                                 

                                                          

C’est la réalité qui éveille les possibilités, et vouloir le nier serait parfaitement absurde. Musil, L’homme sans qualités t.1
Elle nous invite à sortir de nous-mêmes. Barney Norris, Ce qu’on entend quand on écoute chanter les rivières
Là, devant moi, à ma hauteur, immédiate, réelle cette femme grandeur nature, assise sur une chaise bancale dans une maison emportée par un déferlement de boue. Don DeLillo, Zero K
Sa chair a cessé de trembler. Jean-Luc Seigle, Femme à la mobylette
Alors tout le capharnaüm du jour affamé recommence. Thomas Vinau, Le camp des autres

Et soudain, elle n’est plus nulle part. Jean-Claude Ameisen, Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps
L’HOMME ÂGÉ. Euh je sais pas. Joël Pommerat, Pinocchio
Dans le quartier, nous aimons bien ce vieil homme solitaire. Kaouther Adimi, Nos richesses
Foutaises. Koltès, Quai Ouest
Ils m’ont appelée la Rouge Bête. Pierre Pelot, Debout dans le tonnerre

Le même geste. Laurent Gaudé, Eldorado.
J’ai déposé la petite feuille de persil sur la table de nuit. (Maurice Roche, Un petit rien-du-tout tout neuf plié dans une feuille de persil.)
Ce voyage alors ? dit Rosette (Noëlle Renaude, La PetiteMaison)

Il découlera de cette réflexion qu’il y a deux façons de prouver que l’homme est en trop au théâtre. (Michel Corvin, L’Homme en trop – L’abhumanisme dans le théâtre contemporain)
si humaine animalerie de la chose (Anna jouy, Agrès acrobates)
les mots d’homme qu’on n’aimait pas, jouir, branler
 ceux appris durant les études, qui donnaient la sensation de triompher de la complexité du monde. L’examen passé, ils partaient de soi plus vite qu’ils n’y étaient entrés. (Annie Ernaux, Les Années)
Pas mieux, pas pis, pas de changement. (Samuel Beckett, Oh les beaux jours suivi de Pas moi)





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