mardi 25 juin 2013

fute-fute




On dit qu’chuis pas très fute-fute, la preuve faut l’dire deux fois, pour être chûr que mon cerveau gris (on m’a dit que ma matière à réfléchir à moi elle est grise) imprime l’information. Ch’comprends pas pourquoi l’accent aigu de futé disparaît d’ailleurs. Ailleurs d’accord mais où ? Ch’crois qu’ch’est  à cause de mon cul-i. Cha me pose pas trop de problème dans la vie sauf que ch’ai pas de suite dans les idées. Par exemple quand je fais une phrase un peu trop longue, souvent, au bout d’un moment ch’sais plus ce que j’voulais dire… J’oublie les points importants et en fin de phrase ; n’empêche que  j’écris des livres ; j’ai un i-book car ch’sais taper sur un clavier d’ordinateur–ch’sais aussi que le « i » ç’est pour informatique comme dans cul-i parce qu’on est mieux assis pour informatiquer.  Ch’aime bien écrire des mots qui font des histoires et ch’trouve ça joli toutes les vagues rouges sous les mots – pourquoi cha l’fait pas partout ? ch’m’applique pourtant; je reviens en arrière et j’corrige pour que cha devienne plus rouge mais des fois, ch’sais pas pourquoi, cha reste sans rien.
Et puis y a mon problème de chuintement à l’oral. Cha me chêne pas mais les autres ne me signifient pas. Ch’est pour cha que ch’écris. Ch’a ch’entend pas. Che reprends : on dit que chuis pas très fute-fute et pourtant on m’appelle comme cha. 


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